vendredi 29 octobre 2010

La Patrouille du Dragon

Salut à tous et à toutes ! Je sais que j'avais promis à certains un BAW Day spécial Halloween mais finalement le spécial Haloween sera le BAW Day Hors-Série d'Halloween et aujourd'hui on a décidé avec BIG Bang de remettre en ligne la fanfic mettant en scène Drak Béryl et le Patrouilleur ! Et pour répondre aux petits malins qui pensent qu'on est des sadiques qui jouent avec l'actualité, vous avez peut-être raison mais dites vous que ce n'est qu'une coïncidence :)


Il y a six mois, bien avant que la guerre des gangs ne s’abatte sur Lille…

Un adolescent sortait alors de son lycée, d’un pas nonchalant, les mains dans les poches de son sweat vert, content d’être sorti de son cours de Français. Il avait un large sourire aux lèvres. Ses yeux verts, bridés, étaient cachés par de petites lunettes rectangulaires alors que ses cheveux coiffés en piques avec du gel extra-fort flottaient dans le vent. C’était un jeune homme de dix-sept ans à peine aux origines nippones. Très jeune, il avait perdu sa mère, tuée par des Yakusas. Son père dès lors n’eut de cesse de poursuivre ces criminels avant de découvrir qu’il avait en fait affaire à une branche secrète de meurtriers derrière laquelle se cachait quelque chose de plus profond… Mais avant d’avoir pu en parler à quiconque aurait pu s’y intéresser, il fût occis à son tour. Dans l’intervalle, puisque dix années s’étaient écoulées, notre héros s’était fait mordre par un python modifié génétiquement, ce qui eut pour effet de lui offrir des pouvoirs surhumains comme un accroissement de sa force et de sa rapidité mais surtout le pouvoir suprême de cracher du feu. Cela faisait déjà quatre ans qu’il arpentait les rues comme défenseur de l’ordre et de la justice, ou plutôt de ce qu’il croyait juste. Cet adolescent se nommait Ryumaru Nogard. Rappelons aussi pour ceux qui ne le connaîtraient pas qu’il avait quitté Béthune, sa ville natale, pour venir à Lille.
Alexia avait à peu près le même âge que Ryumaru, à quelques mois près bien sûr. C’était la première amie qu’avait rencontré notre héros après avoir atteint la capitale du Nord. Alexia, vous vous demandez sûrement qui c’était, c’était la fille qui attendait le jeune homme, adossée au mur d’en face et qui s’était fait des mèches roses sur ses longs cheveux noirs. Française passionnée du Japon, ses yeux n’étaient pas bridés mais d’un bleu profond. Elle n’avait pas connût un destin aussi tragique que celui de l’Eurasien, ses parents étaient de riches industriels et n’étaient pas souvent là mais c’était surmontable et puis, pour passer le temps durant les longues nuits où elle était seule chez elle, la jeune fille s’entraînait à de multiples arts martiaux au point de maintenant apprendre l’art secret du ninjutsu. Elle-même se définissait comme quelqu’un sans pouvoir mais qui avait les aptitudes d’une véritable kunoichi. Mais attention, ce n’était pas une kunoichi de bas étage bien qu’elle n’ait commencé son entraînement que depuis quelques semaines, en effet, pour combler son manque d’expérience, elle volait la technologie de ses parents pour fabriquer ses armes et prenait d’ailleurs beaucoup de plaisir à rajouter un poison mortel sur ces dernières, d’où son nom de combattante « La Vipère Saphir ». Elle attendit que Ryumaru soit arrivé devant elle pour l’embrasser.


« Salut. fit Ryumaru.
- Comment tu vas ? Demanda Alexia.
- Bien et toi ?
- Bien.
- Cool alors. On fait quoi ?
- Mes parents sont pas là, on n’a qu’à aller chez moi !
- Bon plan, je t’entraînerais au ninjutsu alors ! fit le jeune homme en souriant.
- Non pas ce soir s’te plait.
- Bon, ok, on n’a qu’à se commander des pizzas alors ?
- Ok ça marche. »

Les deux adolescents sourirent et se dirigèrent vers l’appartement vide de la jeune fille qui depuis un certains temps leur servait de « planque » où ils se préparaient pour affronter de terribles super-vilains. Mais ce soir, c’était censé être juste un lieu de rendez-vous où seuls nos deux héros et un livreur de pizzas étaient censés rentrer…normalement. Une fois arrivé chez Alexia, l’Eurasien alluma la télévision et s’assit dans un canapé, à côté de son amie.

« Bon, ils ont quoi de bien à proposer ? se demanda le jeune héros. »

En zappant sur Wéo, la chaîne du Nord, il vit un flash info, une vidéo tournée il y a deux minutes et déjà sur
les écrans. Sur cette vidéo on voyait un homme assez grand, couvert d’écailles avec une queue qui rentrait dans une banque et qui saisissait le banquier d’une main pour l’égorger. Vint ensuite le tour des clients, il en mordit plusieurs qui moururent tombèrent dans un profond comma. Sans trop d’effort il arracha le couvercle du coffre-fort où était gardé tout l’argent. Les policiers arrivèrent alors dans la banque, ils braquèrent leurs flingues sur la bête qui décida alors de se défendre en rugissant. Ce rugissement, en plus de faire sursauter la mémé sourde qui passait à côté, déséquilibra les policiers, donnant une occasion au criminel de fuir. Mais avant qu’il ne s’échappe, un homme pas très vieux mais pas non plus très jeune lui tira dessus. Il ne sentit rien et enroula sa queue autour de l’homme suicidaire, il poussa ensuite l’étreinte si fort que l’homme étouffa. La créature fuit alors et la journaliste qui présentait le reportage expliqua :

« Nous avons désormais des preuves de la trahison de Drak Béryl, le gouvernement Français a demandé l’aide des Nations Unies Européennes, les forces spéciales le cherchent actuellement.. »

Ryumaru était choqué en regardant la télé, en fait c’est surtout que les autorités croyaient que le monstre était en fait Drak Béryl, hors Drak Béryl c’était lui…

« Vipère, on va avoir des problèmes ! » s’exclama-t-il alors.

Sur ces mots, se précipitant, Drak Béryl saisit son costume vert et orange, d’habitude il mettait le marron mais les forces spéciales sillonnaient déjà les rues et frappaient à toutes les portes de toutes les maisons, armés d’armes à feu et surtout de détecteurs de pouvoirs. Sans cet équipement, il aurait été impossible au force de l’ordre de repérer un héros en civil.

« Il faut que tu restes, ce que je vais faire risque d’être dangereux, en plus toi ils n’ont aucun moyen de prouver qui tu es…
- Mais…
- Chut… »
L’Eurasien fuit et lorsque les forces spéciales arrivèrent chez Alexia, ils furent déçus de ne trouver qu’une simple fille en pyjama qui regardait des animes sur Virgin 17. Ne s’excusant même pas du dérangement, les défenseurs de l’ordre continuèrent de patrouiller, mais ils avaient besoin d’aide, de l’aide d’un véritable Patrouilleur…

C’est pourquoi, dans l’Elysée même, le Président était très stressé, tapotant sur son bureau avec nervosité. Le claquement de ses doigts se confondait avec les bruits de pas de l’homme qui arrivait. Un homme étrange et énigmatique, un héros costumé en Bleu-Blanc-Rouge, en hommage à son pays, un justicier patriote qui salua l’homme qu’on avait élu, sans même le regarder dans les yeux, en effet, les deux hommes ne s’aimaient pas tant que ça.

« Bonjour, Patrouilleur… commença N.Sarkozy.
- Bonsoir monsieur le Président, pourquoi m’avez-vous appelé ? fit l’homme en costume.
- Ecoutez, je ne vous aime pas et vous ne m’aimez pas non plus, mais en temps de crise il faut savoir s’allier…
- Je sais. Pourquoi m’avez-vous fait venir ? On va quand même pas parler des problèmes économiques ?
- Non, bien sûr que non, ne soyez pas stupide, si je vous ai fait venir ici c’est à cause de Drak Béryl.
- Le nordiste le plus célèbre après Danny Boon ? (ndlr : Remarquons que c’est les mêmes initiales)
- Oui, on peut dire ça comme ça. Il a viré du côté obscur, les forces spéciales n’ont pas réussi à le trouver.
- Normal, ils avaient besoin d’un vrai Patrouilleur. Où se cache-t-il ?
- Beaucoup disent qu’il sévit près de la Grande Place.
- Ok. »

Sans un mot de plus, le Patrouilleur s’envola vers Lille.

Depuis sa fuite, Drak Béryl sautait de toits en toits, au moins il était sûr que les forces spéciales ne le trouveraient pas au-dessus des immeubles puisqu’ils perdaient leur temps à chercher au sol. La Vipère était inquiète, mais ça ne servait à rien…à moins que… Quelle est cette étoile que Ryumaru aperçut en levant les yeux au ciel ? Et pourquoi se dirigeait-elle sur lui à une vitesse folle ? Ce n’était pas une étoile, et le jeune homme ne s’en rendit compte que lorsqu’il reçut un coup de poing dans le crâne, c’était le fameux héros costumé aux couleurs de la France, le fameux…

« Patrouilleur ! » s’exclama l’Eurasien endolori.

Le héros envoyé par l’Elysée sourit et prononça ces mots tout en attrapant l’Homme Dragon par le cou :

« Content que tu me connaisses jeune homme, ça me fait presque de la peine de devoir t’arrêter. »
Drak avait peur, c’était la première fois qu’il se faisait attaquer par un héros, ou même juste la première fois qu’il se faisait attaquer par quelqu’un d’aussi puissant. Il avait lu beaucoup de choses sur le Patrouilleur, notamment que depuis la Gaule Antique et la bataille d’Alesia, il y avait eu un Patrouilleur à chaque époque qui était présent à chaque tournant de l’histoire. Etait-ce toujours le même et dans ce cas serait-il immortel ? Ou alors ce rôle était obtenu de façon aléatoire ? Il ne le savait pas et en fait n’avait pas vraiment envie de le demander à cet homme qui semblait décidé à se battre.

« Patrouilleur, il y a méprise… dit l’Eurasien doucement.
- C’est ce qu’ils disent tous ! répliqua le Patrouilleur.
- Bon, tant pis, on va devoir faire autrement. »

Le dragon sourit puis cracha du feu au visage du Patrouilleur qui fut déstabilisé en tentant d’esquiver et qui du
coup relâcha Drak. Maintenant que l’adolescent avait été trouvé, il n’avait plus d’endroit où se cacher, sa seule solution était de démasquer le responsable de toute cette pagaille. Il sauta de l’immeuble et atterrit devant un billet, il regarda devant lui, ils y en avaient d’autres, il décida de suivre cette piste, pensant que ça le mènerait au criminel. Une fois arrivée devant une plaque d’égout ouverte, il n’y avait plus de billets.

Drak bondit dans les égouts. Il faisait noir, encore plus noir qu'à l'extérieur. On pouvait entendre le bruit de l'eau se déverser dans les conduits. Puis après quelques secondes, le bruit d'une bête qui soufflait. L'homme dragon poussa une petite boule de feu pour s'illuminer, la première chose qu'il vit était une paire d'yeux jaune vif.

« J'pensais pas te tomber dessus aussi vite !
- Je me souvenais pas que le petit pousset avait tant d'écailles...
- FERME LA ! »

La bête l'attrapa entre ses bras puissants et l'entraina vers le fond des égouts.
Drak se débattit de toutes ses forces pour ne pas finir broyer par la pression de l'eau et celle des muscles de son ennemi. Ce dernier ne semblait pas influencé par la profondeur.

« Appelles-moi Varan, lézard ! »

Drak concentra ses forces dans son souffle de feu.Ca le propulsa lui et Varan hors de l'eau, comme un jet-pack. Le souffle était tellement puissant qu'en sortant de l'eau, ça projeta le crâne de l'homme crocodile au plafond .Il relâcha Drak.

« Dans mes souvenirs le petit poucet avait moins d’écailles ! »

« Tu sais Varan, les égouts de New-York, c'est à quelques kilomètres d'ici !
- J'vais faire des guirlandes de Noel avec tes boyaux !
- Attrapes moi alors ! »


Drak esquiva plusieurs coups de griffes du Varan mais quand il voulut bondir derrière lui, sa queue le plaqua au sol. Légèrement sonné, Varan profita de cette faiblesse pour l'attraper à nouveau et essayer de le compresser. Drak lui donna deux coups de coudes simultanés dans les côtes. Ce qui ne laissa pas Varan indifférent. Il poussa un hurlement et mordit Drak à l'épaule.

Après une telle blessure, l'homme dragon eut assez de force pour seulement faire tomber Varan dans l'eau afin d'avoir assez de temps pour regagner le monde extérieur.

Une fois remonté à la surface, épuisé et meurtri, le héros Lillois fut accueilli par le Patrouilleur qui le regarder froidement agoniser. Néanmoins le fait qu’il agonisait laissa le héros tricolore perplexe. Et s’il n’avait pas menti ? Et si le gouvernement s’était trompé ? Pour en être sûr l’homme enleva le masque de l’adolescent et compris qu’il n’avait rien à voir avec le gros reptile que les médias et le gouvernement décrivaient.

« Désolé petit. lâcha le Patrouilleur. »

Il saisit l’adolescent dans ses bras et le ramena au Quartier Général des forces spéciales, dix heures plus tard des médecins avaient soigné ses plaies mais quelque chose les tracassait. Le Patrouilleur était adossé au mur, il observait l’Eurasien dans le coma quand les docteurs arrivèrent et lui donnèrent des rapports.

« Il n’a plus que 14 heures à vivre.
- Quoi ?!
- Un homme normal serait déjà mort, la…la chose qui lui a causé ces plaies, elle lui a injecté un poison mortel. Ce poison a été ralenti par l’ADN de python mais à terme le résultat sera le même.
- Il nous faut un antidote ! »

Ryumaru n’était plus tout à fait conscient mais il écoutait tout et il puisa dans ces forces pour redresser la tête et fixer le patriote.

« Il s’appelle le Varan, vous le trouverez dans les égouts.
- Petit, je le trouverais.
- Cool.
- Vous les médecins payés par les impôts, vous avez intérêt à trouver un antidote ! »

Le Patrouilleur était en colère, la nuit allait être longue, seulement il n’avait pas le temps de passer une longue nuit, il lui fallait vaincre le mystérieux Varan et aider les scientifiques à trouver un antidote, sinon son nouvel « ami » était condamné.

Le Patrouilleur avait parcourut tout Lille à la recherche du Varan, il avait perdu quoi, une heure voir deux, fouillant chaque recoin, entrant dans chaque égout. Seulement, dans la panique et ayant sous-estimé son adversaire, il n’avait pas pensé à regarder sur les toits et alors qu’il errait sur la Grande Place, la bête lui sauta dessus et commença à lui asséner divers coup de poings. Le Patrouilleur saisit le reptile et le balança dans un immeuble.

« Tu ne m’auras pas, créature verdâtre !
- Verdâtre ? Moi au moins ma couleur est naturelle connard ! »

Varan se rapprocha lentement du Patrouilleur et l’étreignit dans sa queue, malheureusement pour le monstre, la peau dure du héros l’empêcha d’être broyé et au final, c’est lui qui se fit mal à la queue. La créature fixa notre second héros droit dans les yeux, avec une effroyable envie de le dévorer.

« Tu es plus coriace que ton ami…
- C’est pas mon ami.
- Au fait il est déjà mort ?
- Non.
- Cool, je pourrais le faire souffrir alors. »

Le reptile fit pierre euh mine de se diriger vers le poste de commandement des forces spéciales mais il fut stoppé par un coup de pied bien placé du Patrouilleur. Malgré la douleur, il sourit.

« Tu vois que c’est ton ami ?
- Ta gueule. »

Ce fut un véritable pugilat, le héros francophone et français rouait son ennemi de coup, les os du reptile se fracturaient mais la rage de l’homme était si forte qu’il ne prêtait plus attention à la queue du Varan qui se rapprochait lentement de sa nuque. La queue s’enroula donc autour du Patrouilleur et ce dernier fut projeté dans le toit du Furet. Là, même sa peau endurcie ne pouvait l’empêcher d’être blessé vue la puissance à laquelle il avait été lancé. Le Varan fêtait sa victoire prématurée et se rapprochait du Patrouilleur. Ryumaru arriva derrière le reptile qui tabassait le justicier inerte. L’homme-dragon était branché sur un appareil qui l’aidait à respirer.

« Crève connard ! » fit-il alors avant de cracher une boule de feu géante qui assomma le diabolique reptile.

Les camions des forces spéciales débarquèrent, des hommes descendirent et emmenèrent Varan, un soldat tendit une seringue à Drak et fit :

« On a besoin de vous sur le plateau jeune homme. »

Drak Béryl prit la seringue et se la planta dans le bras, il alla ensuite voir le Patrouilleur. Tout allait bien, les deux héros décidèrent d’aller regarder des DVDs de Goldorak, « tout est bien qui fini bien » comme on dit…

Seulement voilà, dans le camion des forces spéciales où était enfermé Varan :

Quatre gardes étaient présents, il y avait aussi le chauffeur qui fixait sans cesse le rétroviseur. D’ailleurs, le chauffeur était l’homme qui avait donné la seringue à Ryumaru, cette seringue contenait bien sûr l’antidote. Au bout d’un moment, le conducteur leva son pouce droit et le plaça devant le rétro, dès lors deux gardes sortirent leur flingue et tirèrent sur les deux autres qui n’eurent pas le temps de se défendre et qui moururent sur le coup.

« Depuis quand les flics s’entretuent ? Demanda Varan qui venait de se réveiller dans sa prison-sarcophage. »

Le conducteur enclencha le pilote automatique et se dirigea vers le reptile, après un long silence il fit :

« Je n’ai jamais su dans quel camp j’étais…
- T’es qui toi ? T’es le genre de connard que je bouffe au petit déjeuner.
- Et vous vous êtes le genre de connard que je recherche mon ami… »

L’homme enleva son masque pour montrer son « vrai visage » : Un masque noir et blanc.

FIN

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